Campagne nationale 2023



« Sauver notre souveraineté et restituer du pouvoir d’achat »


Préambule et politique générale

Nous jouissons en Suisse d’une qualité de vie globalement très bonne. Mais rien est acquis. Nous venons de vivre successivement trois crises majeures au cours desquelles nous avons perdu notre souveraineté : lors de la crise de la Covid 19 au profit de quelques laboratoires pharmaceutiques et de leurs lobbyistes; lors de la guerre en Ukraine, au profit des va-t-en-guerre de la Commission européenne et lors de la débâcle du Credit Suisse qui a été racheté pour 3 milliards de francs alors que l’établissement avait une valeur d’actifs nets de 35 milliards de francs au profit de quelques spéculateurs de Wall Street.

Il appert qu’il manque à la tête de notre gouvernement la capacité d’anticipation et l’aptitude à résister aux pressions. Lors de la débâcle du Credit Suisse - un hold-up - nous n’avons pu que constater que nos autorités fédérales éprouvaient de sérieuses difficultés avec l’aménagement des priorités.

Cette perte continue de notre souveraineté a un coût pour notre population: des pertes d’emplois; de fortes poussées d’inflation; des problèmes sanitaires et l’affaiblissement de l’aléa moral.

Comme l’écrit Nicolas Jutzet dans son ouvrage «La Suisse n’existe plus » : le fait de s’être libéré de nos pressions extérieures fait que nos échecs sont de moins en moins imputables à notre milieu social et donc plutôt à nos propres choix. Nous ne pouvons pas laisser cette tendance à s’installer durablement dans notre pays à la tradition libérale et responsable. Il faut se dépêcher de revisiter quelques unes de nos institutions; dynamiser nos services diplomatiques et nos services de renseignement. Pour ne mentionner que ceux-là. Il s’agit de sortir de l’émotionnel et de la sur réaction pour s’inscrire à nouveau dans la réflexion et dans l’art de gouverner.

Politique intérieure

Lutter contre l’incohérence : on ne peut pas accepter une augmentation du prix de l’abonnement général CFF de 10% et en même temps parler d’écologie et de transition énergétique. La situation vient certes d’être dénoncée par Monsieur Prix Stefan Meierhans qui déplore que le poste charges pour la mobilité rogne chaque fois plus le revenu des ménages. Les coûts pour les usagers des transports publics ne doivent pas seulement cesser d’augmenter… Ils doivent à présent baisser;

Lutter contre l’injustice : en Suisse les pères séparés ou divorcés sont très fortement et injustement pénalisés. Ils se paupérisent assurément quand ils ont des enfants de 18 ans et plus en formation. Ils ne peuvent alors pas déduire les pensions alimentaires de leurs revenus. Cette situation est intolérable;

Lutter contre la complexité : on vient de passer pour la maturité fédérale d’une scolarité de 3 à 4 ans. Ce n’est pas nécessaire. Il faut plutôt revisiter le programme scolaire et la méthodologie d’enseignement pour soutenir nos jeunes à se réaliser eux-mêmes et à intégrer le monde du travail dès que possible et dans les meilleurs conditions ;

Lutter contre l’inertie de notre Ministère public de la Confédération (MPC)qui a fonctionné de manière très lacunaire entre 2016 et 2020. Notre justice est montrée du doigt à l’étranger notamment quand elle permet à des mouvements subversifs d’organiser des actions violentes dans leurs pays d’origine, depuis notre territoire. Comme exemple récent, nous avons les séparatistes catalans à Genève et l’opération «Tsunami Democratic » en Espagne et près de 300 policiers blessés;

Lutter contre la déliquescence de nos médias mainstream qui ont récemment systématiquement confondu le devoir de la recherche de la vérité sur l’autel du droit qu’a le public de la connaître pour exercer la démocratie (Charte de déontologie de Münich, 1971) avec le job de communiquant voir de propagandiste. Ces mêmes médias ne sauraient bénéficier d’aides financières étatiques sur le dos des contribuables. Le soutien public doit être conditionné à un travail réellement honnête. Avec un accent à la faveur du journalisme d’investigation et du journalisme local. Dans le même sens, il y a lieu de réformer le Conseil suisse de la presse (CSP) qui est une structure ineficiente et désuète;

Stoppons ensemble les hausses indécentes et successives des primes d’assurance maladie (en moyenne, une nouvelle hausse de 10% est attendue pour la fin de 2023). Ne réélisons pas celles et ceux qui n’ont rien fait pour stopper cette spirale qui appauvrit lentement mais sûrement la majorité d’entre nous;

Réactiver l’esprit de la pétition no 16.2013 intitulée « Plus de transparence sur les liens des membres des Chambres fédérales avec des représentants de groupes d’intérêts » déposée en date du 25 août 2016 par votre serviteur.


François Meylan, candidat vaudois au Conseil des Etats, Indépendant vaudois, août 2023