Prises de position personnelles des
militants et candidats Les pages qui suivent contiennent les propositions et opinions personnelles des candidats. La politique étant faite autant d'idées que de décisions, les candidats indépendants vous présentent les leurs. |
1. Bernard Antoine Rouffaer: Position personnelle sur l'Etat d'Israël et la résolution du conflit israélo-palestinien J'approuve la décision de l'ONU du 29 novembre 1947 de procéder à un partage du territoire placé sous mandat britannique situé à l'ouest du Jourdain entre un Etat juif démocratique et politiquement indépendant et un Etat arabe démocratique et politiquement indépendant, l'un et l'autre étant lié par une union économique. http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/181(II)&Lang=F (Résolution 181, votée le 29 novembre 1947, texte original) « Résolution adoptée sur le rapport de la commission ad hoc chargée de la question palestinienne. » -------- Je soutiens l'application du Droit des Minorités par toutes les entités créées ou à créer sur le territoire de la Palestine ex-mandataire à l'ouest du Jourdain. http://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_des_minorit%C3%A9s http://www2.ohchr.org/french/law/ccpr.htm -------- Vu l'évolution de la situation depuis 1947 et l'état présent des deux parties, je soutiens l'Initiative de Genève visant à la création de deux Etats indépendants sur le territoire de la Palestine ex-mandataire à l'ouest du Jourdain, ainsi qu'à l'instauration d'un état de paix durable entre les protagonistes actuels. http://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_de_Gen%C3%A8ve Ce faisant, je suis la ligne tracée par la diplomatie suisse sur la question. http://www.eda.admin.ch/eda/fr/home/topics/peasec/peac/confre/genini.html Bernard Antoine ROUFFAER 15.5.2015 |
2. Bernard Antoine Rouffaer Tri sélectif de politiciens, ou : le monde politique face à la question du réchauffement climatique. Le monde politique comprend-il vraiment l'ampleur et les conséquences de la question du réchauffement climatique ? En partie, sans doute. Mais pas complètement. Le monde des Trente Glorieuses, caractérisés par les reconstructions massives d'après-guerre, l'espoir porté par l'énergie nucléaire, les transports faciles, la consommation pour tous et le culte du taux de croissance, puis celui des Trente Piteuse qui suivirent et qui en constituèrent la version dégradée et nostalgique, a accompagné le mûrissement d'une grande partie des hommes politiques qui mènent aujourd'hui le monde. Ou qui tentent de le faire. Avoir vécu sa jeunesse dans une telle ambiance, avoir reçu la marque de cette culture si particulière, celle du « paradis vulgaire » de l'Occidental d'après-guerre, a laissé des traces indélébiles chez la majorité d'entre eux. Ceux-là ne comprendront jamais vraiment la problématique du réchauffement climatique, ses causes et ses aboutissements. Ils resteront à jamais marqués par leurs années d'apprentissage, par les impressions de leurs jeunesses. Depuis l'an 2000, une autre ère de l'histoire humaine s'est ouverte. L'une de ses caractéristiques est l'importance prise, chez les esprits alertes, par les questions environnementales. En accord avec leur époque, une nouvelle classe de politiques s'est imposée. Elle comprend la gravité des défis auxquels notre monde doit faire face. Il ne s'agit plus de tenter de retrouver les conditions du bonheur, tel qu'imaginé dans les années soixante du XXe siècle, c'est-à-dire du pétrole bon marché, une grande liberté de bâtir et des taux de croissance élevés, mais de préparer l'humanité aux chocs que représenteront les bouleversements climatiques et l'expansion démographique de l'espèce. Ces chocs seront terribles, ils affecteront toutes les bases de notre civilisation. Plus vite nous prendrons les mesures nécessaires pour y faire face, moins coûteux seront ces préparatifs. Cela, cette nouvelle génération de politiques l'a compris. Elle assume ses responsabilités, elle cultive son sens de l'honneur, en s'efforçant de préparer leurs concitoyens à passer ce cap difficile. Pour l'observateur, il y a donc un tri à faire entre deux catégories de politiciens : ceux qui regardent vers le passé, et ceux qui regardent vers l'avenir. Les nostalgiques et les courageux ; les rêveurs et les lucides. Bernard Antoine Rouffaer 14.4.2015 |
3. Bernard Antoine Rouffaer Conseiller national « à responsabilité limitée » ? Est-il normal d'être candidat au Conseil national et, dans le même temps, ignorer les données élémentaires de la démographie et de la géographie ? Manifestement, au vu du débat du 8 septembre passé à LaTélé, pour les candidats des grands partis, oui. Alors que nous atteignons une phase critique de la longue poussée démographique humaine, commencée au milieu du XIXe siècle et qui s'achèvera à la fin du XXIe, phase critique qui concerne directement une Europe riche et vieillissante, il se trouve encore des politiques suisses pour se croire dans l'atmosphère quiète des années 80... Dans ce monde disparu où les frontières, les mers, étaient infranchissables, où l'ignorance des routes et des procédures garantissait les peuples riches de l'irruption des plus pauvres. Nous ne vivons plus à cette époque. Les temps ont changé. Des pays qui ont vu leur population quadrupler en 50 ans contraignent à l'exil, à chacun des soubresauts politiques dont ils sont coutumiers, des masses de réfugiés en proportion de leur importance démographique. Internet et smartphones renseignent les migrants en temps réel. Des mafias audacieuses ouvrent de nouvelles routes pour les jeunes entreprenants du Sud. Tout ceci devrait pousser nos honorables politiques à se renseigner sur les défis démographiques que nos sociétés vont devoir affronter. À prendre connaissance des chiffres publiés par les organismes internationaux impartiaux, tels que l'ONU ou la Banque mondiale. Le font-ils ? Non. La chose leur semble superflue. Quand un esprit avisé vient leur rappeler les prévisions des spécialistes démographes, ils préfèrent crier au loup. Contre le messager. Nos candidats sont-ils « à responsabilité limitée » ? Bernard Antoine Rouffaer 18.9.2015 |
4. Bernard Antoine Rouffaer Campagne politique pour l'élection du Conseil national : trois obstacles franchis (2015) La campagne est terminée. On dépouille demain. Pour nous, Indépendants vaudois, petite formation nouvelle dans le canton de Vaud, quel sera donc le résultat ? Je dirais : qu'importe. L'important, cette fois, n'est pas de réunir un nombre important de suffrages, mais de réussir à s'inscrire dans le paysage politique. Nous avons d'ors et déjà franchi les trois obstacles majeurs qui se dressent sur la route d'un groupe politique nouveau. Soit : la constitution d'un programme, le financement d'une campagne, la planification et la réalisation de cette campagne. Les 21 points de notre Programme, visible sur notre site web, et commentés, argumentés et chiffrés dans « Une voie suisse, contribution au programme politique des Indépendants vaudois » ( 2015, 112 pages), de même que les « commentaires personnels » et les « propositions personnelles », visibles sur ce même site web, écartent de nous l'accusation si souvent portée envers les petites formations politiques : l'inconsistance programmatique. Faut-il de l'argent, beaucoup d'argent, pour réussir en politique ? Peut-être. Imprimer son visage sur des tonnes de plastique et en polluer l'environnement suffit-il pour convaincre l'électeur ? Peut-être. Nous, Indépendants vaudois, avons choisi la voie de la sobriété et de l'indépendance. Pas de sponsor, pas de lobby, pas de grosse enveloppe glissé sous la table, pas de promesse à de riches industriels ou de plantureux promoteurs. Nous avons payé notre campagne de notre poche, et nous n'y avons pas laissé notre chemise. Comment ? En étant efficaces, concurrentiels, engagés. En cherchant les meilleurs prix, en faisant nous-même ce que tant d'autres délèguent à des prestataires extérieurs. Organiser une campagne politique est une affaire longue et complexe : paperasserie, délais, signatures de parrainage, planification, composition graphique des affiches, impression, gestion des humeurs, prises de position politique, préparation d'interview, récolte de renseignements auprès des communes, animation sur les réseaux sociaux, réception et ventilation du matériel, distribution, pose, contact avec l'électeur, ... Nous nous en sommes plutôt bien tirés. Le franchissement de ces trois obstacles nous ouvre la voie. L'avenir nous appartient. Bernard Antoine Rouffaer 17.10.15 |
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