| Campagne 2022 L'avenir écologique de la Riviera vaudoise |
| Notes
personnelles pour le débat organisé par Radio Chabalais, le 16 février,
sur le thème "Quel avenir écologique pour notre région ?" Il faudra se préparer à affronter les effets des changements climatiques, qui s'accompagneront de désordre dans les précipitations, d'une raréfaction de l'enneigement, d'un début de changement dans la végétation. On peut prévoir la fin du tourisme de neige dans notre région, aux Avants et aux Pléiades. Il faudra surveiller les modifications affectant la flore, spécialement en montagne, de même que l'évolution des plantations en ville. Il faudra préparer la ville aux effets de ce changement de climat , en adaptant son urbanisme aux nouvelles conditions de vie. Il faudra amplifier les efforts en matière d'isolation thermique des bâtiments, multiplier les installations solaires thermiques et photovoltaïques, pousser les réseaux de chauffage urbain alimentés par la combustion des déchets. Il faudra soutenir plus vigoureusement la création d’écoquartiers, et l'adaptation des bâtiments plus anciens. En général, il faudra passer de la zone villa à l’écoquartier. Il conviendra aussi d'adapter les infrastructures régionales pour les rendre plus capables de supporter des désordres climatiques. Dans le domaine de l'approvisionnement en eau, il faudra sécuriser l'alimentation électrique de la station des Gonelles, qui alimente en eau du lac la Riviera, spécialement pendant l'été (faute de production électrique autonome, l'usine, confrontée à une coupure de courant généralisée, ne serait plus capable de remplir son rôle). Dans le domaine des eaux usées, il faudra terminer la séparation des canalisations entre eaux claires et eaux usées, afin d'éviter les effets de pluies trop abondantes. Le SIGE (Service intercommunal de Gestion) produit déjà de l'électricité renouvelable ; il faudra amplifier cette capacité. De même, la SATOM produit de la chaleur en brûlant des déchets et la valorise ensuite en alimentant un réseau de chauffage urbain ; il faudra étendre ce réseau. ; elle produit aussi du bio-gaz par méthanisation des déchets. Le lac constitue un immense réservoir de chaleur en hiver. Il conviendra d'exploiter cette ressource grâce à des pompes à chaleur. (C'est déjà le cas avec le bâtiment du 2m2c.) Globalement, il faudra substituer la bio-masse, l'énergie du lac, l'énergie solaire aux produits pétroliers. Cela passera en partie par une meilleure utilisation de nos espaces forestiers. Notre région est bien plus urbaine que rurale, mais il faudra soutenir notre agriculture régionale, la passer progressivement au bio et privilégier les circuits courts. Globalement, il serait très judicieux d'accroître la marge d'auto-suffisance de notre région, dans le domaine énergétique et alimentaire. Il faudra soutenir les start-ups agissant dans le domaine environnemental. Il conviendra aussi, afin d'économiser les sols, devenu très rares dans notre région, spécialement pour les zones industrielles, d'exploiter les possibilités de notre sous-sol, ceci à l'aide des nouvelles techniques de forage. Il y a là un domaine largement sous-utilisé qui permettrait de limiter la pression foncière en surface. Les nouveaux besoins en systèmes de production automatisés coïncident bien avec cette nouvelle vision de notre sous-sol. Et il faudra développer une nouvelle mobilité – ce qu'ébauchent les programmes issus de RIVELAC – à base de mobilité douce, de transports publics et de mobilité électrique de petite capacité (deux roues, quadricycles, petits véhicules électriques). Je suis conducteur de véhicule électrique depuis 7 an, et mon premier engin, un E-max 110s, possédait des batteries au plomb, et avait une autonomie de 100 km. Bernard Antoine Rouffaer 15.2.2022 |
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